Clavardage, copier/coller et vie privée
Un avantage, et non des moindres, dun système de clavardage comme MSN Messenger est de pouvoir tenir un journal des conversations. On discute dun projet entre associés, on élabore des détails, on sentend sur un plan daction, et tout est consigné par écrit avec noms, dates, heures. Pratique et commode diront certains.
Mais Mark Rasch de SecurityFocus attire notre attention sur une subtilité juridique de cette pratique. Au New Hampshire, hors des cas où il y a mandat de surveillance émis par un juge, la loi dispose que toutes les parties concernées doivent consentir à linterception ou à lenregistrement dune conversation.
Le 22 août 2002, un policier de cet État sinscrit sur un canal de clavardage de AOL et prétend être une jeune fille de 14 ans. Un homme sollicite des «services sexuels» de ce quil croit être la fillette; lagent de police consigne les détails de la conversation en copier/coller; lindividu est retracé par les services techniques de AOL et arrêté peu après. Le 23 février dernier, un juge déclare que la transcription texte de léchange entre le policier et lindividu ne peut être déposée en preuve car ce dernier navait pas consenti à son enregistrement.
Mais il y a aussi une subtilité technique à lemploi denregistrements déchanges de clavardage. En 2002, dans lÉtat du Washington, un homme initie un échange par lentremise du logiciel ICQ avec une personne qui prétend être une fillette de 13 ans, mais qui est en fait un policier, et lui fait des propositions à caractère sexuel. Dans ce cas, la cour a noté quun réglage implicite (by default) du logiciel ICQ consignait dans un fichier texte toutes les conversations, que laccusé devait connaître lexistence de ce réglage implicite, et que la transcription de léchange était donc admissible à titre de preuve.
La protection de la vie privée pour le clavardage, du moins en jurisprudence étasunienne, tiendrait donc aux fonctions inhérentes aux logiciels utilisés. Si, dans le cas dAOL et de MSN Messenger, le logiciel propose en option lenregistrement de léchange, toutes les parties à léchange doivent être informées sil y a enregistrement. Il en va de même pour les pratiques de copier/coller qui seraient utilisées sous dautres plate-formes. En revanche, pour ICQ ou tout autre logiciel dont les réglages implicites prévoient lenregistrement automatique des conversations sous forme de fichier-journal (log), il incombe à lutilisateur de savoir que léchange est ou peut être enregistré.
Mais Mark Rasch de SecurityFocus attire notre attention sur une subtilité juridique de cette pratique. Au New Hampshire, hors des cas où il y a mandat de surveillance émis par un juge, la loi dispose que toutes les parties concernées doivent consentir à linterception ou à lenregistrement dune conversation.
Le 22 août 2002, un policier de cet État sinscrit sur un canal de clavardage de AOL et prétend être une jeune fille de 14 ans. Un homme sollicite des «services sexuels» de ce quil croit être la fillette; lagent de police consigne les détails de la conversation en copier/coller; lindividu est retracé par les services techniques de AOL et arrêté peu après. Le 23 février dernier, un juge déclare que la transcription texte de léchange entre le policier et lindividu ne peut être déposée en preuve car ce dernier navait pas consenti à son enregistrement.
Mais il y a aussi une subtilité technique à lemploi denregistrements déchanges de clavardage. En 2002, dans lÉtat du Washington, un homme initie un échange par lentremise du logiciel ICQ avec une personne qui prétend être une fillette de 13 ans, mais qui est en fait un policier, et lui fait des propositions à caractère sexuel. Dans ce cas, la cour a noté quun réglage implicite (by default) du logiciel ICQ consignait dans un fichier texte toutes les conversations, que laccusé devait connaître lexistence de ce réglage implicite, et que la transcription de léchange était donc admissible à titre de preuve.
La protection de la vie privée pour le clavardage, du moins en jurisprudence étasunienne, tiendrait donc aux fonctions inhérentes aux logiciels utilisés. Si, dans le cas dAOL et de MSN Messenger, le logiciel propose en option lenregistrement de léchange, toutes les parties à léchange doivent être informées sil y a enregistrement. Il en va de même pour les pratiques de copier/coller qui seraient utilisées sous dautres plate-formes. En revanche, pour ICQ ou tout autre logiciel dont les réglages implicites prévoient lenregistrement automatique des conversations sous forme de fichier-journal (log), il incombe à lutilisateur de savoir que léchange est ou peut être enregistré.
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