Les forces spéciales U.S. auraient entraîné les rebelles haïtiens
Cest la révélation faite par le Dr. Luis Barrios, professeur de droit criminel au collège John Jay (New York) qui a effectué depuis deux ans plusieurs séjours en République dominicaine. Selon des témoignages de militaires, davocats et de journalistes dominicains, un contingent de 200 soldats des forces spéciales des États-Unis aurait entraîné les rebelles haïtiens qui ont mené des attaques dans certaines régions dHaïti en février dernier et amené le départ du président Jean-Bertand Aristide.
Dans une entrevue accordée à Amy Goodman de Democracy Now, Barrios a déclaré que les rebelles sentraînaient sur des installations militaires dominicaines, recevaient chaque mois dans un hôtel de Santo Domingo une «formation technique» et de largent provenant du International Republican Institute. (Voir le texte du 17 mars 2004).
Parmi ces rebelles, lex-inspecteur de police Guy Philippe et lex-numéro deux du FRAPH Louis Jodel Chamblain. Ce dernier aurait même accordé une entrevue à un journaliste dominicain vêtu dun uniforme de la police nationale dominicaine. Le port de ces uniformes, par les rebelles, visait à ne pas attirer lattention sur leur présence au pays. Évidemment, lorsque lentrevue fut diffusée, le chat est sorti du sac.
Les rebelles se seraient préparés depuis deux ans en République dominicaine, recrutant bon nombre dex-militaires haïtiens ayant participé au coup dÉtat militaire qui renversa Jean-Bertrand Aristide en 1991. Depuis leur base en R.D., les rebelles entraient en territoire haïtien pour mener des attaques, dont celle contre les installation hydro-électriques de Péligre en mai 2003 qui fit deux morts. Le président Aristide avait demandé aux autorités dominicaines darrêter les chefs de rebelles. À deux reprises, Guy Philippe a été mis aux arrêts, mais ensuite relâché en moins de 24 heures.
Ces révélations suivent la visité-éclair en Haïti du secrétaire dÉtat des États-Unis, Colin Powell, qui a déclaré sopposer à lenquête réclamée par la Communauté des États des Caraïbes (Caricom) sur les circonstances entourant le départ du président Aristide.
Dans une entrevue accordée à Amy Goodman de Democracy Now, Barrios a déclaré que les rebelles sentraînaient sur des installations militaires dominicaines, recevaient chaque mois dans un hôtel de Santo Domingo une «formation technique» et de largent provenant du International Republican Institute. (Voir le texte du 17 mars 2004).
Parmi ces rebelles, lex-inspecteur de police Guy Philippe et lex-numéro deux du FRAPH Louis Jodel Chamblain. Ce dernier aurait même accordé une entrevue à un journaliste dominicain vêtu dun uniforme de la police nationale dominicaine. Le port de ces uniformes, par les rebelles, visait à ne pas attirer lattention sur leur présence au pays. Évidemment, lorsque lentrevue fut diffusée, le chat est sorti du sac.
Les rebelles se seraient préparés depuis deux ans en République dominicaine, recrutant bon nombre dex-militaires haïtiens ayant participé au coup dÉtat militaire qui renversa Jean-Bertrand Aristide en 1991. Depuis leur base en R.D., les rebelles entraient en territoire haïtien pour mener des attaques, dont celle contre les installation hydro-électriques de Péligre en mai 2003 qui fit deux morts. Le président Aristide avait demandé aux autorités dominicaines darrêter les chefs de rebelles. À deux reprises, Guy Philippe a été mis aux arrêts, mais ensuite relâché en moins de 24 heures.
Ces révélations suivent la visité-éclair en Haïti du secrétaire dÉtat des États-Unis, Colin Powell, qui a déclaré sopposer à lenquête réclamée par la Communauté des États des Caraïbes (Caricom) sur les circonstances entourant le départ du président Aristide.
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