Disparition des téléphones public, les portables en cause
Canada : Le nombre de téléphones publics au Canada a atteint un sommet en 1999. Depuis, Telus en a retiré du service plus de 4 400 seulement en Alberta et en Colombie-Britannique, il nen reste que 33 381 dans ces deux provinces. Selon un récent rapport du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications (CRTC), le nombre de téléphones publics diminue de 2,7 % au Canada, et les revus des entreprises qui les exploitent de 11,9 %.
Source : Calgary Herald, 5 avril 2004
Canada : Selon Statistique Canada, il y avait au Canada en 1999 178 952 téléphones publics. En 2003, leur nombre était passé à 159 112.
Source : Globe and Mail, 20 mars 2004
États-Unis : Plus de 600 000 téléphones publics ont été retirés du service, une diminution de 30 % depuis 1996 alors quon en comptait 2,6 millions. Bell South qui dessert neuf États du Sud-est des États-Unis a récemment retiré les 143 000 téléphones publics quil exploitait.
Source : Detroit News, 14 mars 2004
Belgique : «Aujourd'hui, Belgacom assume 7 missions de service public, qualifiées par l'Europe de service universel. Parmi elles notamment, le raccordement pour tous à des prix abordables, l'annuaire, les renseignements, les tarifs sociaux et les 14 000 cabines téléphoniques. 10 000 d'entre elles sont non rentables; 1 000 sont utilisées seulement deux fois par jour. [...] L'organisme de contrôle du secteur, l'IBPT, vérifie donc les chiffres; diminuer le nombre de cabines publiques, permettrait donc d'alléger cette facture, cela arrangerait tout le monde.»
Source : RTBF, 16 mars 2004
Évidemment, cela se passe de démonstration, la disparition des téléphones publics est directement liée à la plus grande pénétration des téléphones portables.
Pourtant, selon une étude du MIT, le téléphone cellulaire est le dispositif technologique le plus détesté par lensemble de la population (30 %). Viennent ensuite le réveil-matin (25 %), la télévision (23 %) et le rasoir électrique (14 %).
Source : 2004 Lemelson-MIT Invention Index
Le spécialiste de la convivialité Jakob Nielsen rapporte dans sa plus récente chronique les résultats dune enquête menée par des chercheurs de luniversité britannique de York sur ce qui irrite les témoins involontaires de conversations. Lexpérience mettait en place deux personnes conversant à un arrêt dautobus ou dans un train, puis dans un second ensemble de tests une seule personne conversant par lintermédiaire dun téléphone portable.
À volume égal, contrôlé par les chercheurs, la conversation par portable était jugée plus perceptible que la conversation entre deux individus (3.4/1.8 sur une échelle de 5), plus gênante (2.4/1.4), plus agaçante (2.4/1.6). À deux niveaux de volumes, soit de conversation normale et à voix élevée, la conversation entre deux personnes à voix élevée était jugée plus désagréable par les sujets, mais mois à volume égal que le solliloque dans un téléphone portable.
Il semble, selon les conclusions quen tirent Nielsen et les chercheurs de York, que lon porte davantage attention lorsquon nentend quune conversation partielle, et quil serait plus facile dêtre indifférent à une conversation continue entre deux personnes que dignorer une personne qui parle puis se tait en alternance accrochée à un portable.
Resterait donc aux utilisateurs à faire preuve d'étiquette lorsqu'ils conversent en public à l'aide de leurs téléphones cellulaires, et aux fabricants d'appareils à travailleur sur des améliorations qui feraient en sorte qu'on ne soit pas tenus de parler à haute voix pour être entendus.
Source : Calgary Herald, 5 avril 2004
Canada : Selon Statistique Canada, il y avait au Canada en 1999 178 952 téléphones publics. En 2003, leur nombre était passé à 159 112.
Source : Globe and Mail, 20 mars 2004
États-Unis : Plus de 600 000 téléphones publics ont été retirés du service, une diminution de 30 % depuis 1996 alors quon en comptait 2,6 millions. Bell South qui dessert neuf États du Sud-est des États-Unis a récemment retiré les 143 000 téléphones publics quil exploitait.
Source : Detroit News, 14 mars 2004
Belgique : «Aujourd'hui, Belgacom assume 7 missions de service public, qualifiées par l'Europe de service universel. Parmi elles notamment, le raccordement pour tous à des prix abordables, l'annuaire, les renseignements, les tarifs sociaux et les 14 000 cabines téléphoniques. 10 000 d'entre elles sont non rentables; 1 000 sont utilisées seulement deux fois par jour. [...] L'organisme de contrôle du secteur, l'IBPT, vérifie donc les chiffres; diminuer le nombre de cabines publiques, permettrait donc d'alléger cette facture, cela arrangerait tout le monde.»
Source : RTBF, 16 mars 2004
Évidemment, cela se passe de démonstration, la disparition des téléphones publics est directement liée à la plus grande pénétration des téléphones portables.
Pourtant, selon une étude du MIT, le téléphone cellulaire est le dispositif technologique le plus détesté par lensemble de la population (30 %). Viennent ensuite le réveil-matin (25 %), la télévision (23 %) et le rasoir électrique (14 %).
Source : 2004 Lemelson-MIT Invention Index
Le spécialiste de la convivialité Jakob Nielsen rapporte dans sa plus récente chronique les résultats dune enquête menée par des chercheurs de luniversité britannique de York sur ce qui irrite les témoins involontaires de conversations. Lexpérience mettait en place deux personnes conversant à un arrêt dautobus ou dans un train, puis dans un second ensemble de tests une seule personne conversant par lintermédiaire dun téléphone portable.
À volume égal, contrôlé par les chercheurs, la conversation par portable était jugée plus perceptible que la conversation entre deux individus (3.4/1.8 sur une échelle de 5), plus gênante (2.4/1.4), plus agaçante (2.4/1.6). À deux niveaux de volumes, soit de conversation normale et à voix élevée, la conversation entre deux personnes à voix élevée était jugée plus désagréable par les sujets, mais mois à volume égal que le solliloque dans un téléphone portable.
Il semble, selon les conclusions quen tirent Nielsen et les chercheurs de York, que lon porte davantage attention lorsquon nentend quune conversation partielle, et quil serait plus facile dêtre indifférent à une conversation continue entre deux personnes que dignorer une personne qui parle puis se tait en alternance accrochée à un portable.
Resterait donc aux utilisateurs à faire preuve d'étiquette lorsqu'ils conversent en public à l'aide de leurs téléphones cellulaires, et aux fabricants d'appareils à travailleur sur des améliorations qui feraient en sorte qu'on ne soit pas tenus de parler à haute voix pour être entendus.
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