Nouvelle année, nouvelle tendance : le placeblogging

Selon Williams, on appelle parfois les placeblogs des sites “hyperlocaux” parce que certains traitent en grand détail de nouvelles dans un quartier donné, et on a tendance à les associer au terme «journalisme citoyen» car ils sont produits par des non journalistes. Mais, dit-elle, les placeblogs débordent du cadre de la nouvelle. Ils constituent un acte d’attention soutenue dans le temps à une localité. Ils peuvent être produits par une personne, un groupe ou encore être ouverts à toute une collectivité. Bien qu’il puisse comporter des nouvelles, un placeblog n’est pas un journal. Un placeblog traite de l’expérience de vivre dans une collectivité, des gens qui y habitent, des petites frustrations et des grandes joies qu’on y vit, et tout ça dans un style non traditionnel.
Placeblogger recense déjà 750 placeblogs, dont 59 au Canada (quatre au Québec), et offre la possibilité de s’inscrire sans frais au répertoire.
C’est certainement une expérience à surveiller. Quoiqu’il en soit, Mitch Wagner de InformationWeek estime que placeblog est le premier mot à la mode de 2007.
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